Pour nos
petits bobos quotidiens et affections passagères, nous sommes de plus en plus
nombreuses à opter pour des remèdes « naturels ». La cosmétique bio a une place
de choix dans cette tendance : utilisant de nombreux principes actifs issus de
la nature, elle n’est pas en reste car ses produits renferment de puissantes
molécules, souvent présentes par exemple sous forme d’huiles essentielles (voir
précédemment l’article intitulé « Huiles
essentielles : un concentré d'actifs
»). Une source de bienfait reconnue... Mais un
bienfait également pour les enfants à naître ? Une question, légitime, que se posent
souvent les futures mamans.
La réponse
n’est pas si simple. Parce que nous manquons encore de recul scientifique sur
le sujet, il est admis qu’il est plus sage d’appliquer le principe de
précaution... Est-ce à dire pour autant qu’on ne doit se servir d’aucune huile
essentielle pendant une grossesse? Non, la réalité est plus nuancée et l’état
des connaissances sur les molécules les composant permet même de les classer en
trois catégories : celles qu’il faut complètement bannir, celles qui peuvent être
utilisées après le quatrième mois de grossesse... et celle qui restent
utilisables tout au long de la grossesse, car il en existe et c’est heureux
pour soulager de nombreux maux des futures mamans !
Alors comment
ne pas se tromper ? En adoptant deux bons réflexes. D’abord et avant tout, si
vous vous obstinez à vous aventurer à l’aveuglette, au moins n’utilisez pas les
huiles essentielles pures mais diluez-les... et surtout, surtout, ne les
ingérez pas ! Et deuxièmement, parce qu’il est préférable d’être bien informée,
il est plus sage avant toute utilisation de consulter un pharmacien ou de se
plonger dans des ouvrages spécialisés comme ceux, précieux, de Danièle Festy
(*). Une future maman avertie en vaut deux !
(*)
Danièle Festy, Ma Bible des huiles essentielles
et 100 réflexes huiles essentielles au féminin,
aux éditions Leduc.s
Alexia
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