25 mars 2010

Le vieillissement de la peau

Dans mes histoires de peau, il y a encore beaucoup à dire sur le fonctionnement de la peau. Je désirai parler un peu du phénomène de vieillissement de la peau que nous subissons toutes et tous. Ayant déjà abordé le thème de l’oxydation, phénomène majeure responsable de la dégradation de la structure de la peau, il me semble intéressant de parler des conséquences de ces dernières.

Mais revenons au tout départ de notre croissance : la peau s’est donc agrandit en suivant notre rythme de croissance jusqu’à ce que nous ayons atteint notre taille. Que nenni !!!! En fait la peau tout au long de notre vie continue à grandir et à se distendre alors que notre corps ne suit pas le même modèle de croissance et va finir par diminuer de taille avec l’avancement en âge. Donc résultat, il ya plus de papier cadeau que de réelle surface à couvrir et ça fripe !!!!..La peau se retrouve avec moins de points d’accroche au corps qu’auparavant, elle glisse donc sous l’effet de l’apesanteur. Et là, à part le bistouri pour retendre le tout, il n’y a pas grand-chose à faire. En fait c’est bien avant qu’il faut y penser notamment lors des petites variations sur nos balances. Et oui quand on grossit on distend encore un peu plus la peau qui l’âge avançant aura de plus en plus de mal a revenir à sa place. Facile à dire mais pas facile à faire…. Cependant une bonne hydratation / nutrition de la peau peut limiter ces effets.

Si on regarde sous la surface, une dégradation de la structure apparaît avec le temps et l’accumulation des phénomènes d’oxydation : le renouvellement cellulaire se fait de plus en plus lentement, les cellules régénérantes de l’épiderme sont de plus en plus vite détruites, la quantité et la qualité de l’acide hyaluronique, du collagène et de l’élastine va diminuer laissant une peau moins hydratée, moins soutenue et beaucoup moins élastique. La peau va donc laisser apparaître de plus en plus de plis dus au manque de soutien et d’élasticité qui seront de plus en plus visible.
Pas très réjouissant tout cela !!!!!

Alexia

19 mars 2010

Cosmétiques: le choix des huiles dans nos crèmes

Après ces quelques articles sur les huiles bien connues je voulais revenir sur le choix des huiles entrant dans la composition de nos cosmétiques. Et comment on décide d’utiliser l’une plutôt que l’autre. Bien sur je ne tiendrai pas compte des considérations économiques dans cet article bien qu’elles fassent parties du processus de sélection lors de la création de nouveaux produits cosmétiques. Le moins cher est souvent utilisé pour baisser les coûts… !!!!
Il faut distinguer tout d’abord une différence fondamentale entre nourrir et hydrater sa peau car il ne s’agit pas de la même chose. En effet, une peau grasse peut être aussi déshydratée !!!! En fait la déshydratation est due à la diminution de l’eau dans les cellules de la peau. Cellules qui sont les plus riches en eaux de tout notre corps (environ 55% d’eau) sans compter l’eau emprisonnée dans le ciment cellulaire dont l’acide hyaluronique est un des principaux constituants !!!
Alors que la production de sébum, c’est de la production de matière grasse pas les glandes sébacées. Bien sur elle sert à protéger partiellement de la déshydratation par la constitution de la barrière hydrolipidique (cellules mortes et lipides qui piègent l’eau) mais elle ne constitue pas une manière d’hydrater la peau. Il s’agit donc de deux choses bien différentes.

L’attention dans le choix des huiles est importante lors de l’élaboration des crèmes car le type d’huile doit être adapté au type de peau. En effet, tout en piégeant l’eau elle ne doit pas être source d’autres problèmes !!!!! On ne veut pas plus de boutons….

Elle doit nourrir les peaux dites sèches afin d’assurer une bonne qualité de la peau en surface alors qu’elle doit apporter des lipides « régulant » le sébum sur les peaux grasses tout en assurant une bonne pénétration. C’est pour cela que l’on utilise des huiles plus grasses pour les peux sèches type argan, amande douce, avocat et que l’on garde des huiles plus adaptées pour les peaux grasses comme la noisette, le melon du kalahari ou encore le pépin de raisin.

Ensuite selon le degré de déshydratation de la peau on aura plus ou moins besoin d’eau et de facteurs hydratants. Mais ça c’est une autre histoire….

Alexia









8 mars 2010

Huile de pépins de raisin et bienfaits cosmétiques

A part certaines marques de cosmétiques bien connues qui utilisent le raisin comme matière première, peu de fabricant de soins cosmétiques en utilisent tous les bienfaits. Pourtant les propriétés cosmétiques étaient déjà reconnues à la cour de Louis XIV pour son action sur le teint des courtisanes. Aliment énergétique, il est riche en vitamines, sel minéraux, acides et oligo-éléments.

L’huile extraite des pépins de raisins a de nombreuses qualités mais comme toujours cela dépend essentiellement de la manière dont on l’a obtenue. De façon industrielle (en chauffant et avec des solvants !!!) ou alors en pressant les pépins à froid. Bien sur, dans le deuxième cas on obtient une quantité plus réduite mais une huile riche en bio molécules utiles pour notre corps et notre peau.
Cette huile extraite des pépins de raisin après la production de jus, est constituée d’acide gras essentiel (Oméga 6) et elle est très riche en Vitamine E (antioxydant des lipides de la peau) et surtout elle contient le plus fort niveau de Pro Cyanidine. Mais qu’est que c’est donc ???? En fait il s’agit de l’antioxydant le plus efficace. Mais ce n’est pas le seul dont regorge le raisin, il y a aussi des tanins (ou encore appelés polyphénols…) qui captent aussi les effets de l’oxydation normalement destinés à notre peau. Donc qui permet de retarder les effets du vieillissement sur notre peau.

Pratiquement cette huile est très fine et elle est facilement absorbées par la peau qu’elle raffermit, tonifie et en plus elle régule le sébum des peaux grasses. On peut donc la considérer comme une bonne huile anti âge pour peaux grasses et mixtes.

Mais l’intérêt du raisin ne se limite pas à la qualité de son huile mais aussi aux molécules présentes dans le fruit qui fera l’objet d’un prochain article.

Alexia